Les feuilles, cette matinée, Sont toutes satinées,La pluie est tiède ; Les chants d'hier reviennent en refrains,Ce gai matin, Et, si j'oublie, ta voix me vient en aide ;Et, si même ta mémoire défaille, Je reprends l'air qui mène, vaille que vaille,Les mots qu'il laisse, au hasard, se poursuivre ; Que chantions-nousAvec des mots si doux Que même ainsi, sans suite, ils nous enivrent.par Francis Vielé-Griffin “Moi, je ne pleure jamais.Sauf si j’ai du sable... - Les feuilles, cette…